D.R. Into the Odd Remastered
L’année dernière, je m’étais lancé un défi : écrire en deux mois et demi une campagne pour Cthulhu Tenebris et relater chaque semaine son écriture. Nouvelle année, nouveau défi. Mais cette fois-ci, je vais être plus raisonnable !
Déjà en commençant plus tôt : cette fois, mon horizon est à cinq mois. En effet, en juin prochain, nous lancerons le financement de la traduction de la version « remastered » de Into the Odd , le jeu d’exploration et d’enquête dans un monde d’étrangetés et de mystères industriels et cosmiques. L’objectif est la diffusion du PDF dans la foulée du financement, ainsi qu’une campagne-feuilleton dont les épisodes sortiront chaque semaine en juillet. Deuxième élément plus raisonnable, j’opte pour un autre rythme en vous proposant un rendez-vous par mois, axé sur les lieux de ces futurs épisodes.
Je commence ce mois-ci par les généralités. Après avoir beaucoup exploré le monde propre d’Into the Odd avec la première version, j’avais envie d’éprouver de nouvelles sensations, d’écriture et de jeu. Cela me pousse à avoir envie d’un autre cadre , plus délimité, moins flou. Immédiatement, une évidence s’est imposée, Londres. (Je crois que pour beaucoup de MJ, Bastion, la ville au cœur d’Into the Odd, est un avatar de Londres.) Naturellement, les images qui me vinrent à l’esprit furent celles d’un Londres victorien qui émerge. Pour ne pas trop céder à l’évidence, tout en l’acceptant, j’ai choisi le tout début du règne victorien, alors que la souveraine n’est pas encore consacrée, ce qui donne 1837.
Par ailleurs, quand je pense à Londres en tant que ville, je pense à la City, à la tour de Londres, au fog. Donc je vais twister ces trois éléments pour faire de Londres mon odd London. D’abord la City. Ses anciens remparts ont été reconstruits et l’armée les parcourt pour éviter toute entrée dans cette zone. Car d’étranges constructs souterrains y été ont découverts il y a deux siècles et ont provoqué des maladies dégénératives qui n’ont pu être jugulées qu’en mettant le feu à des pans entiers de la ville (le fameux incendie de 1666). Désormais, blocus. Personne n’y accède. Mais un truc en sort parfois, le fog, un brouillard dangereux, comme composé de milliers de petites bouches assoiffées de sang… Un dispositif d’alerte a été mis en place, la tour de Londres, qui sonne quand ses guetteurs voient le fog pointer le bout du nez. Voilà, c’est Londres, mais c’est un autre Londres, parfait pour des aventures à la Into the Odd !
Désormais, je me lance dans l’exploration de Londres plus en détail et je vous donne rendez-vous en février pour la suite.
Franck
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